29/06/2016A�
CONFA�RENCE ELISABETH OMES
ART ET FINANCE: DES LIAISONS DANGEREUSES?
17h30 | MUSA�E D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN
MUDAM | 3 PARK 3 EECHELEN, L-1499 LUXEMBOURG
Les dA�buts des liaisons entre la��art et la finance remontent A� la Rome antique et A� MA�cA?ne, homme politique romain, protecteur des arts et des lettres, proche de la��empereur Auguste. Au fur et A� mesure le mA�cA�nat sa��est transformA�. De plus en plus de donateurs sa��attendent A� un retour financier sur leur investissement dans le domaine de la��art. Le mA�cA?ne ou philanthrope devient investisseur.
Depuis la crise financiA?re, les banques et gA�rants de fortunes cherchent A� diversifier la composition des patrimoines de leurs clients et voient la��art comme un nouveau type da��investissement. Les prix extraordinaires obtenus lors des ventes aux enchA?res et les profits gA�nA�rA�s sur certaines A�uvres font rA?ver les investisseurs dA�A�us par les chutes des bourses.
Pour certains, la��art est devenu une vA�ritable classe da��actifs, au mA?me titre que les valeurs mobiliA?res ou la��immobilier. On essaie de le comprimer dans le moule da��un instrument financierA�: les A�uvres sont prA?tA�es, donnA�es en garantie, assurA�es, placA�es en fiducie ou mA?me titrisA�es. Les initiatives liant la��art au secteur financier se multiplientA�: on trouve les fonds investissant dans la��art, les assurances spA�ciales pour les A�uvres da��art, le port franc ou mA?me un projet de bourse da��A�uvres da��art.
La��affection de la finance pour la��art na��est pas en sens uniqueA�: les acteurs du monde de la��art sa��intA�ressent aux nouveaux moyens de financement tels que leA�crowdfunding. Les artistes sa��autofinancent, cherchent A� contrA?ler leur cote par la��organisation de ventes publiques de leurs A�uvres ou vendent leurs droits da��auteurs sous forme da��instruments financiers.
A la��heure actuelle, la difficultA� consiste A� concilier les deux mondesA�: le secteur financier est transparent, rA�gulA� et surveillA�, alors que celui de la��art ne la��est pas.
La��entrA�e de la��art comme investissement dans le monde de la finance confronte ce secteur A� certains dangers prenant la forme de risques A� A�valuer et A� analyserA�: parmi eux, on trouve des risques connus (tel que le blanchiment da��argent), mais A�galement des risques nouveaux pour le secteur financier, tels que ceux affectant la��authenticitA� de la��A�uvre ou de son titre de propriA�tA�, sa perte ou dA�tA�rioration, voire les caprices de la��artiste ou des collectionneurs.
Le monde de la��art doit, lui aussi, sa��adapter suite A� la��intrusion des acteurs du secteur financier. Pour continuer A� attirer les clients de ce secteur et mitiger les risques auxquels ils ne veulent pas A?tre exposA�s, le marchA� de la��art, le rA?le des intervenants et la valorisation des A�uvres devront augmenter en transparence. Or, cette levA�e de la nA�buleuse du secteur de la��art na��est pas nA�cessairement voulue par tous.
Le but de la prA�sentation consiste da��une part, A� dA�voiler, A� la��aide de cas concrets, des dangers affectant les liaisons entre la��art et la finance. Da��autre part, il sa��agit aussi de montrer les atouts que le secteur financier peut avoir pour prA�server un patrimoine artistique et protA�ger les artistes crA�ateurs.
a�?Being good in business is the most fascinating kind of art. Making money is art and working is art and good business is the best arta�?(Andy Warhol)
La confA�rence sera suivie d’un cocktail au Mudam offert par la section morales et politiques.
Pour nous faciliter l’accueil, puis-je vous demander de me confirmer, A� l’adresse ci-dessous, votre prA�sence par le renvoi, par email, fax ou courrier.
p.a. AndrA� Elvinger
2, place Winston Churchill
B.P. 425, L-2014 Luxembourg
email: annenguyenhuu@elvingerhoss.lu
fax: +352 44 40 02
AndrA� PrA?m
Vice-President and Founding member LAFA